Saisie de la durée minimale de mise en marche et de coupure

Remarques relatives à la configuration des durées de mise en marche et de coupure

Par sa construction, une charge ne peut être activée et désactivée qu’un nombre limité de fois au cours de sa durée de vie. Les composants internes comme le relais peuvent se détériorer après plusieurs milliers de cycles de commutation en raison de l’usure. Avec une météo variable marquée par de fortes fluctuations en termes de production photovoltaïque, il peut arriver que la charge s’active et se désactive à intervalles de quelques minutes, la puissance photovoltaïque excédentaire requise n’étant disponible que pour une courte durée.
Pour éviter une activation et une désactivation trop fréquentes, vous pouvez, lors de la configuration des caractéristiques de la charge, définir par le biais des durées minimales de mise en marche et de coupure qu’un nombre moins important de cycles de commutation soient déclenchés. Il peut cependant arriver que, en cas de baisse temporaire de la production photovoltaïque, du courant soit prélevé sur le réseau électrique public pour faire fonctionner la charge. D’autre part, il peut arriver que de l’énergie photovoltaïque excédentaire soit « perdue » durant les phases de désactivation.
En revanche, une durée minimum de mise en marche longue a pour effet que la charge ne soit que rarement activée car il arrive peu souvent qu’une durée aussi longue figure dans les prévisions de production d’énergie photovoltaïque pour que la charge soit alimentée avec suffisamment de puissance durant toute la durée minimum de mise en marche.
Il est donc judicieux de tester différents réglages pour déterminer progressivement les valeurs idéales pour chaque charge.